Entre habitude et besoin de manger, un vrai yoyo
Figure-toi que j’ai une bonne nouvelle à t’annoncer : je commence à faire la différence entre les besoins émotionnels et les habitudes qui me poussent à manger…
Chez moi, le besoin émotionnel de manger, il est impérieux, il ne souffre aucun délai. Je peux écrire tout ce que je veux dans mon carnet, me parler, en parler à quelqu’un, essayer de le substituer par autre chose, au final, rien n’y fera, le résultat sera le même : j’aurais toujours envie de manger. Autant l’accepter.
En revanche, l’habitude, c’est celle qui dit « hum, d’habitude, c’est à cette heure-ci que je mange, c’est à cet endroit que je me bourre de gâteaux, c’est ce genre d’ennui qui me donne envie de manger ». Et c’est aussi celle qui obéit quand je lui dis : « Mais écoutes-toi Samia, tu n’as pas faim ! On ne mange pas quand on n’a pas faim, voyons. »
C’est ainsi que de plus en plus, je m’entends me dire avec beaucoup de bienveillance : « mange ma chérie, on règlera ça plus tard, pour l’instant, si y a que ça qui marche, vas-y » pendant qu’à d’autres moments je me surprends en train de me demander « mais pourquoi tu continues à manger alors que t’aimes même pas la compote ? C’est pas parce que c’est sucré et que c’est la fin du repas que tu dois manger si t’aimes pas ! »
Ca me permet de me focaliser plus sur ces besoins émotionnels avec ma psy, pour en trouver la cause et pas juste traiter le symptôme.
Et j’ai reperdu 2 kilos. Vive le yoyo.
Bravo ! tu sembles en bonne voix.