Maigrir avec les bains dérivatifs : mes fascias en vibrent encore… de rire
Aujourd’hui j’ai envie de te parler du truc le plus ridicule que j’aie jamais fait pour maigrir. Même en le faisant je me sentais tellement stupide que j’en ai même pas parlé à mon mari. Je savais qu’une seule réflexion de sa part ferait capoter cette initiative tellement au fond de moi je savais bien que c’était idiot.
Alors attention je vais te dire ce que c’est, prépare-toi…
T’es prête ?
Sûre ?
Des bains dérivatifs.
Tu sais pas ce que c’est ? Non ? C’est normal à mon avis. Seul un select few a jamais entendu parler de cette méthode. Et d’ailleurs, même si t’as déjà vu le terme « bain dérivatif » quelque par sur un site internet, tu sais pas forcément ce que ça implique tellement c’est « alternatif ».
N’empêche qu’heureusement, je suis là pour t’initier. En plus c’est tout bête.
Il s’agit de refroidir les plis de l’aine pour faire vibrer les fascias.
Eh oui. Parfaitement.
C’est quoi les fascias, me demande-tu ? Franchement je suis pas sûre d’avoir compris vraiment mais je crois que ce sont les enveloppes de nos organes. Qui doivent donc vibrer.
Tu sais pas non plus où sont les plis de l’aine ? Bon, là quand même va falloir faire un effort, ma fille. Je peux pas non plus tout détailler sur ce blog sommes toutes assez respectable. Parce que si je commence à t’expliquer que le pli de l’aine c’est l’endroit entre ta fouf**nette et ta cuisse, certes ça va améliorer mon référencement mais je suis pas sûre que ça draine le genre de population propre sur elle que je souhaite voir débarquer…
M’enfin je te comprends. Moi aussi je situais pas bien le pli de l’aine et j’ai mis au moins jusqu’au milieu du livre avant de deviner où c’était.
Ah oui parce que j’ai lu un livre. C’est ça qui est véritablement hallucinant, c’est qu’il existe un livre d’une centaine de pages pour t’expliquer comment te frotter la fouf**nette avec un gant de toilette. Alors que franchement une seule page suffirait.
D’autant que la théorie exposée dans ce livre est plutôt sommaire, c’est le moins que l’on puisse dire. En gros, le contraste entre le chaud et le froid fait vibrer tes fascias, ça fait voyager la graisse vers tes intestins (d’où le bain dérivatif), tu fais caca et hop, t’as maigri. Simple non ?
Et l’exemple qui tue, celui qu’est censé te convaincre à fond, c’est l’exemple de l’ours polaire. Oui parfaitement. Parce ton ami l’ours polaire (auquel tu peux t’identifier sans problème tellement c’est proche de l’homme comme bestiole, n’est-ce pas ?) bin ce charmant ours, il a les fesses au frais dans la neige pendant qu’il crève de chaud sous sa fourrure. Eh oui ! Et chacun sait que les ours polaire, ça pète la forme et surtout, pas un kilo en trop.
Convaincue ?
Moi je l’étais. J’ai honte, mais j’ai été convaincue par ce genre d’argument. Faut dire qu’il m’en faut pas beaucoup. Il a suffit que je lise « les bains dérivatifs permettent de perdre du poids sans sport ni régime » et c’était bon.
Alors j’ai testé. Pendant 2 mois et demi, tous les matins, je me suis religieusement frotté le haut de l’intérieur de la cuisse avec un gant de toilette dégoulinant d’eau glacée, habillée de 2 paires de grandes chaussettes et de 3 très gros pulls et adossée au radiateur de ma salle de bain (pour avoir très chaud comme l’ours polaire), priant que mon chéri ne se réveille pas plus tôt que d’habitude et me voie dans toute cette splendide sexitude.
2 mois et demi.
J’ai honte.
Et évidemment, j’ai pas perdu un gramme. Tu t’en doutais mais je précise, pour pas qu’il y ait de malentendu. Au cas où t’aurais envie d’essayer.
Parce que cette méthode est tellement puissante que tu risques d’avoir envie d’essayer. Il parait que ça marche aussi pour les maux de tête, les cheveux blancs, et une foule de trucs dont je me demande si y a pas l’Alzheimer dedans. Je sais pas pour tout ça parce que j’ai pas encore l’Alzheimer ni beaucoup de cheveux blancs, donc je peux pas attester de l’action des bains dérivatifs sur ni l’un ni l’autre.
Mais pour la graisse… avis défavorable catégorique. Rien a dérivé chez moi.
Alors là j’avoue que tu me fais découvrir un truc que je ne connaissais pas… chapeau !